Réparation du planctoscope

L’Observatoire de l’Invisible est né d’une ambition simple et audacieuse : explorer la biodiversité microscopique et partager sa beauté avec toutes et tous. Grâce aux outils d’observation et à l’implication de la communauté, nous avons ouvert une nouvelle fenêtre sur le vivant.

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Nos objectifs

  • Explorer l’invisible : plancton, micro-organismes, dynamiques discrètes des écosystèmes.
  • Partager la connaissance : ateliers, démonstrations et pédagogie.
  • Créer une communauté : chercheurs, citoyens et artistes réunis autour de la science participative.

Réalisations marquantes

Le planctoscope, récemment réparé par Maxime et Damien de

8 vies pour la planète, a permis de capturer quelques images du plancton méditerranéen.

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Un planctoscope, c’est en réalité un assemblage assez ingénieux de briques techniques, qui combinent optique, électronique et informatique. Voici les principales composantes qui le rendent opérationnel :

1. Le système optique

  • Lentilles et objectifs, proches de ceux d’un microscope, capables d’agrandir et de rendre nettes des structures de quelques microns.
  • Un alignement optique précis pour éviter les distorsions et conserver la fidélité des formes observées.

2. L’éclairage

  • Un jeu de LED puissantes et stables, souvent en lumière blanche mais parfois aussi en UV ou en bleu pour faire ressortir certains organismes.
  • Un dispositif qui crée un contraste fort, indispensable pour distinguer le plancton transparent de l’eau environnante.

3. La capture d’images

  • Une caméra numérique haute sensibilité, capable de filmer à haute vitesse et en haute résolution.
  • Parfois un système vidéo en continu, avec stockage local ou transmission directe vers un ordinateur embarqué.

4. L’unité de traitement et de stockage

  • Un petit ordinateur embarqué (type Raspberry Pi ou équivalent industriel) pour piloter la caméra et stocker les images.
  • Des algorithmes d’analyse d’image, parfois basés sur l’intelligence artificielle, pour classer ou reconnaître automatiquement les organismes.

5. La structure mécanique

  • Une coque étanche et résistante à la pression, souvent en plexiglas ou en aluminium marin, pour protéger l’électronique.
  • Des fixations adaptées pour une mise à l’eau depuis un bateau, une bouée ou un ponton.

6. L’alimentation

  • Batteries rechargeables protégées contre l’eau et les surtensions.
  • Dans certains modèles, une alimentation par câble relié au bateau ou à une station.

7. La connectivité

  • Port USB, carte SD ou disque dur pour la récupération des données.
  • Parfois un module sans fil (Wi-Fi, 4G ou satellite) pour un suivi en temps réel.

Ces briques, mises bout à bout, transforment le planctoscope en une véritable station d’observation sous-marine autonome, capable de capturer et d’analyser la richesse invisible de l’océan.

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